Samuel TRUETT

Poste

Histoire, Université du Nouveau Mexique, États-Unis

Discipline
Anthropologie, Histoire
Pays
États-Unis
Samuel TRUETT
Période

Octobre 2015 à Juin 2016

Biographie

Samuel TRUETT obtient en 1988 sa licence en anthropologie à l’Université d’Arizona, et en 1997 son doctorat en histoire à l’Université de Yale. Il est professeur associé en histoire à l’Université du Nouveau Mexique, où il mène ses recherches sur les frontières entre le Mexique et l’Amérique du Nord, l’histoire environnementale, les peuples autochtones d’Amérique et les frontières dans le monde. Il a notamment effectué des séjours de recherche au Clements Center for Southwest Studies, à la Bibliothèque Huntington, à la Bibliothèque John Carter BROWN, et à la Bibliothèque Newberry. En 2008, le History New Network le classe parmi les « meilleurs jeunes historiens ». Il est de 2000 à 2001 Fulbright Lecturer à l’Université de Tampere, en Finlande, puis de 2001 à 2002 Snead-Wertheim Lecturer en anthropologie et en histoire. A l’Université du Nouveau Mexique, il met sur pied un programme de recherche sur l’histoire environnementale et autochtone, en lien avec les ranchs Ted Turner du Nouveau Mexique et le Consortium Newberry pour les études autochtonnes de Chicago.

Projet de recherche

"Frontières, migrants et enchevêtrement mondial au XIXe siècle"

Le projet de recherche mené par Sam TRUETT lors de son séjour à l’IEA de Nantes se déploie dans trois directions. Tout d’abord, l’écriture d’un livre intitulé : Empire’s Castaway: An Adventurer and the Nineteenth-Century World, qui porte sur le franchissement des frontières et les déboires de John Denton Hall, globetrotter anglais qui finit paysan au Mexique. Sam Truett entend se servir des pérégrinations de Hall et de ses multiples comparses pour bousculer l’histoire du XIXe siècle centrée sur l’Etat-Nation, en l’abordant selon une approche empruntée à l’histoire croisée. A partir d’une attention portée sur des fondations nomades et multi-centrées (les frontières maritimes dans le sud-est asiatique et le Pacifique, et les frontières terrestes en Amérique du nord) il entend saisir, au niveau des personnes qui franchissent les frontières, l’écriture par les Etats de l’histoire globale. Ensuite, l’écriture d’un article qui s’attachera à examiner les démélés vécus par les marins de la Companies des Indes Orientales et des aventuriers américains dans l’Océan indien et la Mer de Chine. Enfin, l’écriture d’un deuxième article qui abordera les relations existantes entre les conduites nomades et sédentaires en Mer de Chine et à la frontière du Mexique et des Etats-Unis. Ces trois points de vue mettent en lumière les relations qui existent entre les Etats et les itinérants au cours d’un siècle façonné par des forces contraires, les unes délimitant les espaces, les autres franchissant les frontières.

Bibliographie

2011. « On Borderlands », with P. Hämäläinen, Journal of American History, Vol. 98, No. 2, pp. 338-361.

2006. Fugitive Landscapes: The Forgotten History of the U.S.-Mexico Borderlands, New Haven: Yale University Press.

2005. « Epics of Greater America: Herbert Eugene Bolton’s Quest for a Transnational American History », in Interpreting Spanish Colonialism: Empires, Nations, and Legends, C. Schmidt-Nowara, J. Nieto-Phillips (eds.), Albuquerque: University of New Mexico Press, pp. 213-47.