Sociologie de la culture et de la communication, Université de Catane, Italie
Octobre - Décembre 2014
Guido NICOLOSI est Maître de conférences en Sociologie de la culture et de la communication au Département de Sciences Politiques et Sociales de l’Université de Catane, Italie, où il enseigne la sociologie de la culture et les nouveaux médias. Membre de plusieurs équipes nationales et internationales de recherche, il a travaillé pendant les dix dernières années sur le thème ‘Corps, Technologie et Société’. Il a été chercheur invité dans les Universités d’Exeter (UK), Aberdeen (UK) et Paris I Panthéon-Sorbonne. Il coopère avec le ‘Critical Technology Construction group’ du Département de Sociologie et d’Anthropologie du Développement de l’Université de Wageningen (Pays-Bas). Il est membre de la commission de recherche sur ‘Le Corps dans les sciences sociales’ de l’Association Internationale de Sociologie (ISA) ; membre du bureau scientifique du Groupe de Travail 41 de l’Association Française de Sociologie sur ‘Corps, Technique et Société’; membre du bureau scientifique de l’Ecole de Robotique à Gênes; Membre Associé au Centre d’Étude des Techniques, des Connaissances et des Pratiques (CETCOPRA) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Biotechnologie Open source : une méthode sociale pour requalifier les pratiques et réintégrer la technologie ?
Le projet mené par Guido NICOLOSI pendant sa résidence à l’IEA de Nantes se focalise sur la biotechnologie open-source en tant que méthode de “réintégration sociale” des biotechnologies (‘social re-embedding’ en anglais) qui vise à une réappropriation des savoir-faire de production. Il s’agit d’appliquer au domaine de la biotechnologie un modèle de distribution sociale et de participation qui a déjà fait ses preuves dans le domaine numérique/informatique : l’open source. Il faut considérer ici l’open source comme étant en même temps un modèle, une métaphore, une pratique sociale et un mouvement politique.
Dans un premier temps, cette recherche s’intéressera au phénomène de façon théorique, en analysant les risques et les opportunités. Les problèmes éthiques, sociaux, environnementaux et politiques seront largement discutés. Par la suite, le projet analysera de façon empirique les pratiques concrètes mises en place dans le cadre d’expériences déjà existantes de biotechnologie open source. Guido NICOLOSI se penchera tout particulièrement sur les discours et les pratiques des laboratoires de ‘hacker’ en biotechnologies, ainsi qu’aux projets mis en œuvre dans les pays en développement.
NICOLOSI, Guido. Biotechnologies, alimentary fears and the orthorexic society. Tailoring Biotechnologies, 2007, Vol. 2, Issue 3, p.37-56.
NICOLOSI, Guido. Communic(e)ating. Communication and the social embedding of food. In RUIVENKAMP G, HISANO S, JONGERDEN J, Reconstructing biotechnologies, Wageningen: Wageningen University Press, 2008, p.229-242.
NICOLOSI, Guido and KORTHALS M. Narrative strategies in food advertising. In COFF C. et al. Traceability and communicating food, Dordrecht: Springer, 2008.
NICOLOSI Guido and RUIVENKAMP G. The Epigenetic Turn. Some Notes About the Epistemological Change of Perspective in Biosciences. Medicine, Health Care and Philosophy, 2012, vol. 15, p.309-319.
NICOLOSI, Guido. Corpo, ambiente e tecnicità. Azione tecnica ed esperienza tra Ragni e Formiche. TECNOSCIENZA – Italian Journal of Science & Technology Studies, 2012, vol. 1, p.73-93
NICOLOSI Guido and RUIVENKAMP G. Re-skilling the Social Practices: Open Source and Life. Towards a 'Commons-based Peer Production' in Agro-biotechnology? Science and Engineering Ethics, 2013, vol. 19 (3), p.1181-1200.