Études indiennes, Institut international des études asiatiques, Leiden, Pays-Bas
Octobre 2013 à Juin 2014
Saraju Rath obtint un doctorat en grammaire sanskrite à l’Université de Pune (Maharashtra, Inde) en 1991. Elle a une expérience de recherches approfondies dans les manuscrits et les anciennes écritures indiennes depuis 1987, quand elle a commencé à travailler au « Vaidika Samshodhana Mandala » à Pune. Son Descriptive Catalogue of Manuscripts, vol. V, qui décrit près de 650 manuscrits en Vyakarana, Abhidhana et Darsanas, y paru en 1998. Elle a récemment publié Aspects of Manuscript Culture in South India, les actes d’un atelier qu’elle a organisé à l’International Institute for Asian Studies (IIAS), Leiden, en 2007. Elle a obtenu une maîtrise en sanskrit en 1982 à l’Université Utkal, à Orissa, Inde, et un diplôme de sanskrit en 1985 à Pune. Au Centre d’Études Avancées du Sanskrit de l’Université de Pune, elle a obtenu des diplômes post-doctoraux en études de manuscrits (1999) et en linguistique sanskrit (2001). Elle a une expertise dans le domaine des anciennes écritures indiennes tel que la Brahmi, Sarada, Newar, Grantha, Malayalam, Telugu, Nagari, Nandinagari. Depuis 2000, elle enseigne des cours en Inde et en Europe en codicologie indienne et sur le développement des anciennes écritures indiennes. Depuis 2004, elle est rattachée à l’IIAS à Leiden, aux Pays-Bas.
Siddham?trk? : Identité et contexte dune ancienne écriture indienne, VIe – XIe siècle de notre ère.
Les inscriptions d’A?oka?, vers 250 avant notre ère, nous donnent le premier emploi d’importance d’une écriture en Asie du Sud. Pour les nombreux siècles à venir, la Brahmi serait l’écriture majeure en Inde. Sur la base de diverses sources textuelles, nous savons que cette écriture a été largement connue sous ce nom par ceux qui l’ont utilisée. Après plusieurs siècles, une écriture distincte est entrée en usage dans certaines parties de l’Inde et est restée en vogue pendant près de cinq siècles, du vie au xie siècle. Il n’existe aucune preuve directe interne du nom sous lequel cette écriture était connue, mais selon Al-B?r?n? (xe siècle), dont le témoignage correspond approximativement à l’évidence paléographique, une écriture appelée Siddham?t?k? était beaucoup utilisée dans l’Inde qu’il connaissait. Cette écriture est similaire ou apparentée à l’écriture indienne cultivée en Chine et au Japon sous le nom de Siddham (Gulik 1956). Le but de ce projet de recherche est de faire, pour la première fois, une étude systématique sur la base des sources primaires de la cohérence interne et des variations de cette écriture et de son extension géographique et chronologique dans le sous-continent indien.
RATH, Saraju. Varieties of Grantha Script: The Date and Place of Origin of Manuscripts. In RATH Saraju (ed.). Aspects of Manuscript Culture in South India. Leiden : Brill, 2012.
RATH, Saraju. The Evolution of Inscriptional N?gar? from Early 7th till 12th CE. Epigraphika Vostoka [Epigraphy of the Orient], 2011, vol. 29, p. 187-201.
RATH, Saraju. Vedic Education in early Medieval India according to North Indian Charters. Le Veda-Ved??ga et l’Avesta entre oralité et écriture, 2010, p. 393-424.
RATH, Saraju. Scripts of Ancient India: Siddham?trk?. Ny?ya-Vasi??ha, 2006, p. 717–728.