Travail des sols, des rivières, travail animal mobilisé aux diverses phases de l’Histoire, travail de la photosynthèse pour produire l’air que nous respirons, travail des sous-sols qui a servi de base à nos économies de la dépense fossile... Aujourd’hui, les forces productives animales, végétales, minérales sortent petit à petit de l’invisibilité.
Et il faut nous demander : à quoi ressemblerait une économie où les travailleurs humains se battraient aux côtés des travailleurs non-humains ? Quel monde pourrait naître d’une lutte commune pour redéfinir les conditions de travail des entités naturelles ?
À l’heure où, sur tous les continents, des citoyens se mobilisent pour reconnaître la personnalité juridique des entités de la nature, ce projet citoyen cherchera les voies d’une nouvelle organisation du travail et de la valeur, pour les réorienter vers la vie. »
Le travail de la terre
Des origines de la vie à la Terre intelligente et sensible où l’on décrit le « travail » de la nature pour garantir l’habitabilité de la Terre...
Avec Jérôme Gaillardet, professeur de sciences de la Terre à l’institut de Physique du Globe de Paris et Gaëlle Charron, maîtresse de conférences à l’Université Paris Cité.
Le travail animal et végétal
L’asservissement de la nature par une économie de l’épuisement où l’on voit la façon dont les animaux – et les végétaux - ont été mobilisés dans nos révolutions industrielles.
Avec François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne.
Le travail de l'eau et des rivières
Des premières civilisations jusqu’aux méga-bassines où l’on explorera une perspective à la fois histo-rique (la transformation des bassins versants) et contemporaine (l’arraisonnement des masses d’eau : barrages, centrales, agriculture intensive) …
Avec Giacomo Parrinello, professeur à Sciences Po Paris, spécialiste d’histoire de l’eau, de l’énergie et de l’anthropocène.