Directrice adjointe 24-25
Directrice 25-26
Fellow from September 2022 to June 2023
Deputy director of the Insitute from July 2024 to July 2025
Sophie Halart est historienne de l’art. Elle sera Directrice adjointe de l'Institut à compter de juillet 2024.
Elle travaille actuellement comme Professeur de l’Institut d’Esthétique de la Pontificia Universidad Católica de Chile. Née en France, elle vit à Santiago du Chili depuis dix ans. Elle a un Doctorat en Histoire de l’Art de l’University College London (GB), un Master en Industrie Culturelle de Goldsmiths College (GB) et une double Licence en Histoire de l’Art et Littérature Anglaise de l’Université de York (GB).
Sophie Halart a réalisé un travail de recherche postdoctorale sur la maternité, les nouveaux féminismes et la matérialité dans l’art contemporain chilien (2018 – 2021) financé par le fonds de recherche chilien FONDECYT.
Actuellement, ses centres d’intérêt académique sont les réponses artistiques à la crise climatique, ainsi que l’émergence d’une éthique affective et orientée vers le soin (“care”) dans l’art contemporain d’Amérique latine.
Sophie Halart est directrice adjointe de l'Institut en 2024-2025.
À propos de la direction collégiale
Voir les autres membres de l'équipe
Crise climatique et paysages : création artistique et défis environnementaux dans le Chili contemporain.
Ce projet analyse l’émergence de nouvelles formes d’engagements artistiques appliquées à l’environnement dans le Chili contemporain.
Si l’urgence écologique actuelle a forcé les artistes contemporains à faire face aux limitations inhérentes aux langages visuels et narratifs établis, elle leur a également permis de développer de nouvelles méthodes de création artistique, capables d’engager une réflexion critique sur le changement climatique et ses causes historiques dans la région.
Ainsi, le projet étudie l’articulation de quatre stratégies artistiques situées dans le territoire chilien: depuis les déserts du Nord et ses paysages minéraux dominés par l’industrie minière; la Vallée Centrale, saturée et desséchée par l’agro-industrie ; les régions des rivières et des lacs, colonisées par la monoculture d’eucalyptus; jusqu’aux territoires du sud, objets historiques de disputes avec les peuples autochtones.
Ces nouveaux engagements artistiques et leur inscription dans les paysages de chaque région proposent de nouvelles méthodes de création artistique: plus matérielles, incarnées et contextualisées. Face à la perte de sens caractéristique de l’Anthropocène, elles ouvrent également un espace pour repenser l’expérience des spectateurs, façonnant ainsi des récits plus collectifs et dialogiques.
2022 [2016] Sabotage Art: Politics and Iconoclasm in Contemporary Latin America (co-edited with Mara Polgovsky). New-York & London: Bloomsbury Academic.
2022 (forthcoming). Parched Narratives: Rethinking Lament and Ruins in Chile’s Central Valley, in Within and Beyond Chile: Notes on Contemporary Art and Visual Culture, edited by Florencia San Martin, Carla Macchiavello and Paula Solimano. Amherst: Amherst University Press.
2022 (forthcoming). Gestaciones subversivas: maternidad y materialidad en las obras de Liliana Maresca y Ximena Zomosa, in Intercambios transandinos, edited by Silvia Dolinko et al. Santiago: Ediciones Universidad Alberto Hurtado.
2020. A Water of a Hundred Eyes: Towards an Eco-Feminist Reconfiguration of Water in Recent Chilean Art, in Liquid Ecologies in Latin American and Caribbean Art, edited by Lisa Blackmore and Liliana Gómez-Popescu. New York: Routledge, pp. 205 – 221.
2019. Epidermal Cartographies: Skin as Map in Chilean Art (1979-1994), Oxford Art Journal (42:3), 283 – 305.
2018. Liliana Porter’s Wrinkle, In Focus Project, Tate Research.http://www.tate.org.uk/research/publications/in-focus/wrinkle/wrinkles-in-time